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9 novembre 2011 3 09 /11 /novembre /2011 16:57

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Héctor González de Cunco est un artiste chilien qui a vécu à Fontenay sous Bois pendant son exil politique durant les années 80.

31 ans plus tard il reste un artiste engagé...

Nous l'avons contacté pour faire une exposition de ces photos lors de la quinzaine de la solidarité internacionale et c'est avec plaisir qu'il a accépté de participer et d'appuyer le mouvement de jeunes étudiants chiliens qui se battent pour une éducation gratuite et un meilleur avenir...

 

 

Voici les mots de Héctor González de Cunco :

 

Depuis six mois, chaque jour j’essaye de figer la force, la créativité et la belle noblesse de ce mouvement pour l'éducation chilienne, qui a réveillée le pays entier ... et  remets en question le système néolibéral régnant et la Constitution que Pinochet nous a laissée.


Je réalise aussi un "Portrait Bleu de l'Araucanía" (un projet Fondart 2010), où j'essaie de documenter la vie quotidienne, le paysage et les gens des territoires où mon enfance est restée dispersée, au sud du Chili...

 

Dans cette exposition je présente un bref résumé des deux travaux : je commence avec les démonstrations des étudiants pour ensuite laisser des brefs coups de pinceau de la réalité Mapuche, victimes de la dépouille de ses terres ancestrales et de l'oppression de sa culture...

 

Les deux réalités ont en commun la dignité et l'inébranlable espoir de ces protagonistes...

 

 

 

PS: comme le hasard n'existe pas, cet échantillon inaugure le 12 novembre, exactement 31 ans après le jour que je suis arrivé pour la première fois à Fontenay Sous Bois, quand la dictature m'a fait la vie impossible au Chili... Dans une maison de la rue Victor Mussault j'ai commencé à découvrir d'autre forme de vie, une autre langue et une autre manière de regarder le monde. Je crois que c'est à ce moment là que j'ai commencé à mûrir comme photographe. Cette exposition est la meilleure manière d'exprimer ma reconnaissance...

   

Héctor González de Cunco

Temuco (Chile) 3 de noviembre 2011.

 



 

 

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29 septembre 2011 4 29 /09 /septembre /2011 08:10

 

« EL CAMOTAZO »

Jorge Venegas et Raul Acevedo

Deux chanteurs qui dans la période Dictatoriale ont chanté à  tout poumon la liberté du Chili et de nos jours ils continuent d'offrir son chant de lumière aux nouvelles générations qui continuent le combat. Ils sont ici avec nous pour respirer, pour nous chanter et gagner quelque « Lucas » et revenir à la tranchée de la lumière dans dans notre pays. Des créateurs del « Canto Nuevo » 1975

el-camotazo.png 1981..SoyonSolidaires !!!! 

25-avril-7262.JPG


 

Tentacion de Cuba" vous fera danser avec le meilleur de la musique Cubaine!

Votre navigateur ne gère peut-être pas l'affichage de cette image.  

Dans ce concert CULTUREL et POLITIQUE,

Nous vous proposeront, des Empanadas, Vinitos du terruño, LA SALSA, CUMBIA et ROCK.

Le vendredi 30 septembre à 20 H dans le Foyer André Romand / 13 Rue André Romand Aulnay S/B RER "B" la Station Aulnay Sous Bois / le Bus N°15 Descendre a l’arrêt « Le soleil Levant

Prix du Ticket 8 €

Avec la partcipation des Associations: FEDACH-LA ALDEA-LES CHIELIENS D'ORLY-NUEVO CONCEPTO LATINO

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18 juin 2011 6 18 /06 /juin /2011 15:41
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18 juin 2011 6 18 /06 /juin /2011 15:18

Nous, membres de la société civile résidant en France et en Europe, associations et comités solidaires du peuple Mapuche, exprimons notre indignation contre la décision de la Cour Suprême du Chili, en date du 3 juin 2011, de ne pas annuler le procès du tribunal de Cañete, instruit en application de la loi 18 314 (1) et entaché d’irrégularités. Le 22 mars 2011, ce tribunal a condamné à de lourdes peines quatre prisonniers politiques Mapuche, Hector Llaitul, Jonathan Huillical, José Huenuche et Ramon Llanquileo, qui poursuivent une grève de la faim depuis le 15 mars 2011.

Pour mémoire :

En avril 2009, des arrestations massives sont opérées dans plusieurs communautés Mapuche au sud du Chili et une trentaine de leurs membres sont détenus en prison préventive.

 

À partir du 12 juillet 2010, Hector Llaitul, Jonathan Huillical, José Huenuche et Ramon Llanquileo. entament avec 30 autres prisonniers une grève de la faim qui va durer 82 jours pour exiger des procès justes, l’élimination des doubles procès (mêmes délits jugés à la fois devant des tribunaux civils et militaires) et la non-application de la Loi Antiterroriste à leur encontre. Cette grève se termine le 2 octobre 2010 avec un Accord du gouvernement de ne plus appliquer cette loi dans les procès déjà entamés.

 

Le procès de 18 des 34 prisonniers commence le 8 novembre 2010 au tribunal de la petite ville de Cañete au cours duquel le Ministère Public va finalement appliquer la loi antiterroriste et recourir aux déclarations de « témoins sans visage ».

 

Onze Observateurs Internationaux envoyés par des organisations de défense des Droits de l’Homme dénoncent dans leurs rapports  les anomalies juridiques du procès et le manque de garanties données aux défenseurs.  Mme Mireille Fanon Mendès-France, juriste internationale, Présidente de la Fondation Frantz Fanon, membre de l’Association Internationale des Juristes Démocrates, est envoyée en mission à ce procès comme Observatrice Internationale par la Fondation France Libertés de Danielle Mitterrand et a rédigé depuis un rapport très explicite sur la tenue de ce procès.

 

Le 18 février 2011, la Fédération Internationale des Droits de l’Homme (FIDH) et ses organisations membres au Chili, la Corporación de Promoción y Defensa de los Derechos del Pueblo (CODEPU) et l’Observatorio Ciudadano (Observatoire Citoyen) appellent les tribunaux de justice chiliens à ne pas appliquer la Loi Antiterroriste en manifestant la nécessité de réviser cette loi contraire aux normes internationales.

 

Le 15 mars 2011, Hector Llaitul, Jonathan Huillical, José Huenuche et Ramon Llanquileo, entament une seconde grève de la faim, dans l’attente de la sentencc du Tribunal de Cañete.

Le 22 mars 2011, le tribunal de Cañete condamne Hector Llaitul à 25 ans de prison, et Jonathan Huillical, José Huenuche et Ramon Llanquileo à 20 ans de prison. Les treize autres Mapuche, accusés des mêmes présumés délits sont acquittés, le 14e s’est suicidé pendant la procédure judiciaire (2).

 

Les quatre prisonniers politiques, plus que jamais déterminés à poursuivre leur grève de la faim, demandent à leurs avocats de faire un recours de nullité de leur procès auprès de la Cour Suprême du Chili.

_________________________________

 (1) LoiAntiterroriste, héritée de la dictature d’A. Pinochet et restée en vigueur au cours des différents gouvernements de la Concertation.

(2) Richard Eduardo Neguey Pilquiman, jeune Mapuche, âgé de 19 ans, de Puerto Choque, Tirua.

Le 3 juin 2011, au lieu d’annuler le procès de Cañete, la Cour Suprême, dans une décision contradictoire, a réduit les peines du délit d’ « attaque contre le Procureur et son escorte policière », mais a maintenu les peines – de 10 ans et un jour pour Hector Llaitul, et 5 ans et un jour pour les trois autres – établies pour « vol avec intimidation ». Elle a juste cherché une « solution intermédiaire » condamnant ainsi à 14 ans de prison Hector Llaitul et à 8 ans : Jonathan Huillical, José Huenuche et Ramon Llanquileo.

 

Il nous est difficile de comprendre pourquoi l’autre inculpation (vol avec intimidation), également instruite sous le coup de la loi antiterroriste et avec le recours à des « témoins sans visage  », n’a pas fait l’objet du même réexamen. Il paraît clair que les pressions politiques exercées par l’Etat chilien, son Ministère Public et le groupe de pression des grandes entreprises ont eu suffisamment d’effet sur les magistrats de la Cour Suprême pour que ceux-ci renoncent à annuler le procès dit de Cañete.

 

On constate aussi que les magistrats de la Cour Suprême ont réduit les lourdes peines des quatre condamnés concernant la présumée « attaque du Procureur et de son escorte policière », pour laquelle ils avaient pourtant été déjà acquittés, le 16 décembre 2010, par le Troisième Tribunal Militaire de Valdivia, acquittement confirmé par la Cour d’Appel de Conception, le 26 mai 2011.

 

De nombreuses organisations Mapuche ont déclaré que « si on les condamne, nous sommes tous condamnés ». En effet, dans les prochaines semaines, plusieurs dizaines de membres de communautés mapuche seront déférés devant des tribunaux et, en raison de cette décision de la Cour Suprême, ils risquent d’être aussi jugés en vertu de la loi antiterroriste et de ses « témoins sans visage  ».

 

Précisons que même si les avocats des quatre condamnés déposent dès maintenant un recours auprès de la Cour Interaméricaine des Droits de l’Homme, la réponse prendra plusieurs années et il sera trop tard pour ceux qui sont actuellement à l’extrême limite de leur grève de la faim, hospitalisés et alimentés de force.

Hector Llaitul, Jonathan Huillical, José Huenuche et Ramon Llanquileo ne demandent ni clémence, ni pardon, ni grâce, mais un procès respectant les garanties constitutionnelles chiliennes et les normes internationales conformes.

 

Nous appelons la société civile chilienne, ses parlementaires, ses syndicalistes, ses journalistes, ses artistes, celles et ceux qui travaillent pour une autre société au Chili, celles et ceux qui luttent aussi, comme les Mapuche, pour défendre leur environnement, à protester partout au Chili, comme elles et ils l’ont fait récemment contre le projet HydroAysén, en soutien aux revendications des prisonniers politiques Mapuche.

 

Nous appelons enfin la communauté internationale à protester auprès des autorités chiliennes et particulièrement auprès du Président Piñera pour qu’il intervienne en urgence afin que les prisonniers Mapuche soient libérés, dans l’attente d’un nouveau procès juste et équitable, et que soient définitivement supprimés l’application de la loi antiterroriste et le recours aux témoins sans visage  dans les prochains procès concernant des Mapuche inculpés.

 

Paris, 8 juin 2011

 

Dernières informations :

Le mercredi  8 juin, au 86e jour de la grève de la faim des quatre Prisonniers Politiques Mapuche, leurs familles ont commencé une grève de la faim liquide « Pour un Procès Juste et l’élimination de la Loi Antiterroriste ». Trois des quatre prisonniers ont été transférés dans différents hôpitaux (Jonathan Huillical est à l’hôpital de Nueva Imperial, José Huenuche, à l’hôpital de Los Angeles, Ramon Llanquileo, à la UTI de l’hôpital de Concepción et Hector Llaitul reste hospitalisé à l’hôpital de Victoria).

 

Le jeudi 9 juin, après une rencontre de la directrice de l’Institut des Droits de l’Homme, Mme Lorena Fries, des Archevêques Mgrs Ricardo Ezzati et Fernando Chomali avec les ministres de la Justice, Felipe Bulnes, et de la Présidence, Cristian Larroulet, une décision a été obtenue des autorités de réunir de nouveau dans l’hôpital de Victoria, les quatre prisonniers politiques Mapuche. Une fois réunis à l’hôpital de Victoria, les quatre prisonniers ont décidé d’arrêter leur grève de la faim avec l’Accord entre les institutions des Droits de l’Homme, l’Église Catholique, les communautés de créer une Commission permanente de Défense des Droits du Peuple Mapuche. La Commission travaillera pour la « réforme de la Loi Antiterroriste pour qu’elle respecte les normes internationales ».

 

Dans l’attente que la Loi Antiterroriste ne soit plus utilisée dans les prochains procès des Mapuche liés à la lutte pour la récupération de leurs territoires.

 

Signataires :

 

Association Nuevo Concepto Latino (France)

Association Pichimapu, Association pour l’enfance Mapuche, Barcelone (Espagne)

Association Terre et Liberté pour Arauco (France)

Collectif pour les Droits de l’Homme au Chili (France)

Comisión de Apoyo a los Pueblos Originarios ACRG, Genève, Suisse

Comité Mapuche Belgique COMABE, Bruxelles, Belgique

Comité de Solidarité avec les Indiens des Amériques – Nitassinan (France)

Comité de Solidarité avec les Peuples du Chiapas en Lutte - CSPCL (France)

Defensoría Internacional de los Derechos de los Pueblos (DIDEPU), Genève, Suisse

Fondation France Libertés (France)

Jacques Fath, membre du Comité Exécutif National du PCF, responsable des Relations Internationales

Kejugun Mapuche (France)

Mouvement pour la Coopération Internationale (MCI), Suisse

Raquel Garrido, Avocate, Porte-parole internationale du Parti de Gauche

 

Envoyer vos signatures à  nclinter@gmail.com ( Nom Prénom fonction ou profession pays)ou allez sur le liens si dessous.

http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/presentation.php?id=323

Merci de votre participation

Leyla

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23 mai 2011 1 23 /05 /mai /2011 06:58

Soirée de clôture

Avec Antonia Parra, issu d’une grande famille de musiciens auteurs, compositeurs, poètes, Antonia Parra nous fait découvrir son répertoire personnel ,sans oublier  celui de la légendaire Violeta.

Pour rendre hommage à Nicanor Parra.

Concert unique su Paris entrée libre 

A3_fest-Amc_lat_concert-copie.jpg

16 rue du Rv Père Aubry

94120 Fontenay sous bois

RER A OU E 

Fontenay sous bois bus 124 arret Hotel de Ville

Val de fontenay Bus 124 arret Hotel de ville

Navette Parc de l'hotel de ville

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18 mars 2011 5 18 /03 /mars /2011 11:15

MARDI 22 MARS 2011 à partir de 20 heures

 

Projection du documentaire

 

NEWEN MAPUCHE” LA FORCE DU PEUPLE DE LA TERRE

 

en présence de la cinéaste chilienne ELENA VARELA LOPEZ

 

 

CENTRE INTERNATIONAL DE CULTURE POPULAIRE

 

21 ter rue Voltaire 75011 Paris (Mo Rue des Boulets)

 

PAF : 5 €

 

                                                  200px-Flag_of_the_Mapuches.svg.png 

 

 

Newen Mapuche” est un documentaire qui aborde le conflit entre la nation mapuche, d’un côté, et les grandes entreprises forestières et l’État chilien de l’autre. Conflit dans lequel ce dernier applique la loi «antiterroriste » pour faire taire les résistants Mapuche en les incarcérant.

 

La cinéaste Elena VARELA est aussi musicologue et a œuvré pour la promotion de la musique dans les milieux déshérités. Elle est l’auteur des documentaires Canal La Victoria, Tribus urbanas, Miradas del Sur.... Elle est cofondatrice de la maison de production OJO FILMS, dont l’objectif est de favoriser la recherche et la création audiovisuelles des peuples du sud du Chili. En mai 2008, elle a été arrêtée par la police politique qui lui a confisqué plusieurs heures de tournage de “Newen Mapuche” et de “Los sueños del comandante”. Après avoir passé quatre mois en prison préventive elle a été assignée à résidence plus d’un an et demi. Ses avocats ont pu, au cours de son procès maintes fois retardé, révéler les montages grossiers du Ministère Public à son encontre. Elle est sortie innocentée le 22 avril 2010. 

 

Le débat qui suivra la projection évoquera le long procès de trois mois qui s’est terminé le 23 février au tribunal de la ville de Cañete (Chili) concernant 17 prisonniers politiques mapuche inculpés sous la loi antiterroriste et dont treize d’entre eux ont été acquittés. Le mardi 22 mars le tribunal prononcera la condamnation des quatre prisonniers politiques mapuche restant inculpés.

 

Organisateurs :

l’Association Nuevo Concepto Latino, l’Association Terre et Liberté pour Arauco, Collectif pour les Droits de l’Homme au Chili, France-Libertés – Fondation Danielle Mitterrand

 

 


 

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9 septembre 2009 3 09 /09 /septembre /2009 09:40
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23 juin 2009 2 23 /06 /juin /2009 17:10
FESTIVAL DU FILM
PACARI

Animé par FREDI ROJAS

 

24 JUIN 2009

à la MAISON du CITOYEN et de la VIE ASSOCIATIVE

de FONTENAY sous BOIS

16 rue du Révérend-Père Lucien -Aubry

 

Une sélection de 3 films réalisés par Alberto Muenala, produits par la Coorporacion RUPAI et diffusés par PACARI.

 

19h-19h30

Y A P A LLAC

« Gagne quelque chose » ,Conte en langue Quichua et Espagnole de l’Equateur.

19h 30-20h15

ALLPAMANDA /CAUSAIMANDA/ JARARISHUN

« Pour la terre, pour la vie, pousser la révolte ». Un film sur la marche du mouvement des peuples originaires de l’Equateur, Coproduction OPIE.

20h15-21h

RUNA PACHAH SAPI, RAIZ DEL HOMBRE EN EL TIEMPO

Trois contes de l’atelier de Corporation RUPAI, dans le cadre de « Education et Communication Indigène des Peuples Ancestraux » une Coproduction PACARI.

21h-21 h30

LES YAWANTIS

Un film sur les peuples ancestraux Shuaras, réalisé par G.K.A.Corporaciion de Pueblos Ancestrales

 

www.mdcva@fontenay-sous-bois.fr

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17 juin 2009 3 17 /06 /juin /2009 15:44

Cuba

 8 jeunes partirons en juillet à Cuba dans le cadre d’un séjour  solidaire organisée par les associations R.I.P et Nuevo Concepto Latino, ils seront reçu par  l’institut  Cubain de l’amitié entre les peuples (I.C.A.P.) et travailleront dans la brigade internationale José Marti.( à la Havane et Matanzas)

A fin de les aider à financer le voyage nous organisons une soirée salsa

Le 20 Juin

La Milonga

280 Avenue Victor Hugo

94120 Fontenay sous bois  de 21h00 à 02h00

21h00 Cour de Salsa avec l’association Section Salsa

5€

Nous réalisons une collecte  de vêtements, qui seront distribuées par la fédération des Femmes Cubaine (FMC) dans la ville de San Felipe.

 Nous pouvons aussi  emmener  des médicaments, préservatifs, outils scolaires…

 Si vous avez quelque chose de particulier à envoyer  veuillez  nous contacter

nuevoconceptolatino@gmail.com

Leyla 06 82 42 85 03

 

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28 mai 2009 4 28 /05 /mai /2009 21:28


PLACE DU PALAIS ROYAL 

D'autre part, il faut préciser que la Fédération des Associations Chiliennes en France (FEDACH) qui, dans un premier temps, avait annoncé son accord pour signer l'appel à rassemblement, vient de demander d'être retirée de l'appel. 
 
Nous vous envoyons donc ce nouvel appel, avec quelques corrections, le nouveau RDV et en respectant la demande de retrait de la FEDACH, nous vous remercions d'en prendre compte et faire les corrections sur vos sites et dans listes de diffusion.
En espérant votre compréhension,
Cordialement
Nicolas pour le Rispm 

 
 
 
 

SOLIDARITÉ AVEC LE PEUPLE MAPUCHE

LIBERTÉ POUR LES PRISONNIERS POLITIQUES MAPUCHE
LIBERTÉ POUR ELENA VARELA

 

Chroniques d’un État policier et discriminatoire

 

 

La Présidente du Chili, Michelle Bachelet, en visite officielle à Paris, recevra la communauté chilienne dans la matinée de vendredi 29 mai dans un salon d’un grand hôtel proche de l’Opéra.

 

À cette occasion, nos comités et associations de défense des droits de l’homme et des peuples indigènes souhaitent informer l’opinion qu’au lendemain de la visite au Chili, début avril, de M. James ANAYA, rapporteur des Nations Unies sur la situation des Droits de l’Homme et des Libertés fondamentales des Peuples Indigènes, de violentes perquisitions ont été menées par les forces spéciales policières dans plusieurs communautés mapuche au sud du Chili. D’importantes rafles ont été menées simultanément dans différentes villes de la région ainsi qu’à Santiago entraînant l’arrestation et la mise en détention provisoire de plusieurs dizaines de Mapuche.

 

À ce jour, 50 Mapuche sont emprisonnés, 15 sont assignés à résidence sous contrôle judiciaire en attente de leur procès. 3 sont réfugiés, l’une en Suisse, les deux autres en Argentine. 6 militants chiliens solidaires de la cause mapuche sont assignés à résidence, en attente de leur procès.

 

En début d’année, l’avocat Lorenzo Morales, a eu son domicile perquisitionné ainsi que celui de sa mère 24 heures avant la tenue du procès du Lonko Avelino Meñaco, dont il assurait la défense.

 

Mais la répression au Chili s’étend aussi à ceux qui s’intéressent ou se solidarisent à la cause mapuche. Deux jeunes cinéastes français ont été arrêtés sans motif, le 20 mars 2008, puis détenus au commissariat de Collipulli et leur matériel audiovisuel saisi. Le 7 mai suivant, deux reporters italiens se sont fait expulser du pays après avoir réalisé un reportage dans une propriété de l’entreprise forestière Mininco. Le même jour, la documentariste chilienne Elena Varela, après avoir eu sa maison longuement perquisitionnée, et son matériel cinématographique et documentaire saisi, a été arrêtée et mise en détention préventive. Elle a subi de longs interrogatoires accompagnés de menaces graves envers son entourage et particulièrement sa fille. Elle a été mise en liberté provisoire trois mois plus tard. Son procès est reporté au 5 juin prochain. Un montage politico-judiciaire a permis au Procureur du tribunal de Rancagua  de réclamer contre elle une condamnation de 15 ans de prison.

 

Dimanche 17 mai, Marcelo Garay, journaliste de « La Nacion », membre de l’Association Nationale des journalistes du Chili, a été interpellé et son matériel saisi alors qu’il photographiait un édifice privé. Le même jour, une centaine de gendarmes lourdement armés ont encerclé la maison du journaliste Jorge Fernando Serey Baeza, une dizaine d’entre eux ont pénétré chez lui, sans mandat, et ont perquisitionné toute sa maison. Les deux journalistes ont déposé une plainte auprès de la Cour d’Appel de Temuco. À plusieurs reprises au cours des dernières années, des avocats de dirigeants mapuche ont fait l’objet d’écoutes téléphoniques, de menaces et de perquisitions de leur cabinet.

 

Il s’agit là d’une véritable persécution de la part de l’Etat chilien qui n’hésite pas à continuer d’appliquer la loi dite « antiterroriste », mise en place par Pinochet à l’encontre des opposants à la dictature, et appliquée à présent aux membres des communautés mapuche qui revendiquent leurs terres usurpées par l’Etat, les colons et les entreprises forestières multinationales. La Présidente Michelle Bachelet avait promis  que cette loi ne serait pas appliquée durant son mandat. Nous dénonçons la « POLITIQUE RACISTE ET COLONIALE »  de l’État chilien à l’encontre des communautés indigènes. Nous dénonçons l’ÉTAT POLICIER qui criminalise le peuple Mapuche et tous ceux et celles qui soutiennent ses revendications.

 

LE RASSEMBLEMENT PRÉVU À L’OPÉRA VENDREDI 29 MAI À 11 HEURES

EST REPORTÉ À LA MEME HEURE PLACE DU PALAIS ROYAL

 

À l’appel des associations APATAPELA (Marseille), Colores Latino (Lille), Cordillera (Villeneuve d’Ascq), Pueblo (Paris), Terre et Liberté pour Arauco (Arcueil), du Collectif pour les Droits de l’Homme au Chili (France), du Comité Mapuche Belgique (Bruxelles), du CSIA Nitassinan, de l’Org. Kakiñe (Paris), du MRAP (Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples), du Réseau d’Information et de Soutien au Peuple Mapuche (Paris),

 

Site d’infos : http://mapuche.free.fr


 

QUESTIONS POSÉES PAR L’ADHÉSION DU CHILI À L’OCDE

 

Lors de sa visite en France, la Présidente du Chili, Michelle Bachelet, va se rendre à l’OCDE où elle participera à une réunion avec M. Angel Gurria, secrétaire général de l’Organisation, à laquelle le Chili veut adhérer.

L’Organisation pour la Coopération et le Développement Economique (OCDE) a été fondée le 14 décembre 1960 pour remplacer l’OECE née après la guerre, en 1948, dans le but d’accompagner le plan Marshall et de favoriser la reconstruction de l’Europe. Les 30 Etats membres qui la composent représentent les trois quarts de la richesse mondiale. Cinq Etats sont actuellement en attente de leur adhésion : la Russie, la Slovénie, l’Estonie, le Chili et Israël. Pour y adhérer, l’OCDE exige que les Etats membres soient attachés aux principes de la démocratie et de l’économie de marché.

Concernant l’économie de marché, le Chili essaye de  remplir la première des conditions exigées par l’OCDE. Mais, la recherche persistante d’une « forte croissance économique », ainsi que la prétention démesurée pour incorporer le Chili dans le « Club des Grands » (OCDE, Accord de libre-échange de l’Amérique du Nord [ALENA], entre autres) et l’obligation de se conformer aux conditions draconiennes exigées pour son admission ont provoqué de sérieux ravages dans la société chilienne. La future adhésion du Chili à l’OCDE ne fera que renforcer assurément le modèle néolibéral mis en place depuis la dictature. Ce modèle est une source d’inégalités et a permis l’expropriation des terres et des ressources naturelles hydriques, forestières, du sol, des ressources minières, du littoral, entraînant la destruction de sources de travail et de graves conséquences pour l’environnement.

En ce qui concerne le respect de la démocratie, des droits de l’homme et des normes de protection de l’environnement, il reste beaucoup à faire au Chili, sachant que la Constitution de la dictature militaire est toujours en vigueur depuis 1980. En 18 ans de gouvernement de la Concertation, rien n’a été fait pour donner au peuple chilien une nouvelle Constitution réellement démocratique.

Le mardi 12 mai dernier, durant le débat de l’Examen Périodique Universal (EPU) aux Nations Unies, l’ambassadeur du Chili à Genève, M. Carlos Portales, a lui-même reconnu et accepté les recommandations du Comité Contre la Torture des Nations Unies  parmi lesquelles :

-          la réouverture de la Commission sur le statut de Prisonnier Politique et la Torture (réparation et indemnisation des victimes et de leurs familles) ;

-          l’abrogation du décret-loi d’amnistie promulgué par la dictature militaire ;

-          la réforme du Code de Justice militaire pour limiter la compétence des tribunaux militaires qui jusqu’à ce jour peuvent juger des civils ;

-          l’élimination du principe de l’obéissance due aux supérieurs, inscrit dans le Code militaire ;

-          la réforme de la législation concernant le contrôle des forces policières.

Le Comité est préoccupé par les nombreuses violations commises par les forces de police contre des peuples indigènes  auxquels la justice applique la loi anti-terroriste. Il demande que des enquêtes effectives et transparentes soient menées sur les violations commises et que les policiers responsables de ces violations soient jugés et sanctionnés.

Le gouvernement chilien une fois de plus s’est engagé à suivre ces recommandations, mais il faut remarquer que ces observations ont été déjà faites par les Nations Unies et d’autres institutions internationales et nationales depuis longtemps. Est-ce que l’entrée dans la zone OCDE permettrait un changement de situation ? Malgré des avances arrachées durement aux autorités, l’expérience de toutes ces dernières années nous rend sceptiques.

Ce sont des conditions pour le plein exercice des Droits de l’Homme et un autre modèle de développement qu’il faut pour garantir au Chili une démocratie réelle, de la dignité, de la justice sociale, de la solidarité et de l‘égalité.

[Liste des Associations signataires]

Associations APATAPELA (Marseille), Colores Latino (Lille), Pueblo (Paris), Terre et Liberté pour Arauco (Arcueil), Collectif pour les Droits de l’Homme au Chili (France), Comité Mapuche Belgique (Bruxelles), CSIA Nitassinan, Org. Kakiñe (Paris),  Réseau d’Information et de Soutien au Peuple Mapuche (Paris),

 

 

 

 

 
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